Le 25/03/2024
Le Corbusier, figure emblématique de l'architecture moderne, a profondément marqué le paysage urbain du XXe siècle. De son vrai nom Charles-Édouard Jeanneret-Gris, cet architecte visionnaire a révolutionné les notions d'espace, de lumière et de fonctionnalité dans le domaine de l'architecture. À travers ses œuvres audacieuses et son approche novatrice, Le Corbusier a laissé un héritage indélébile qui continue d'influencer les architectes et les urbanistes du monde entier. Dans cet article, plongeons dans la vie et l'œuvre de cet artiste visionnaire, explorant ses idées révolutionnaires et son impact durable sur notre environnement bâti.
Il a joué un rôle important dans l'urbanisme et a été membre fondateur du congrès International d'architecture moderne.
Sa pensée se veut en accord avec la société : « Ainsi l'architecture devient-elle le miroir du monde » (Vers une architecture, 1ère publication 1923).
Franco-suisse, Charles-Edouard Jeanneret connu sous le nom Le Corbusier était architecte, designer, peintre, urbaniste, écrivain et l'un des pionniers de l'architecture dite moderne.
Il dédie sa vie à l'amélioration des conditions de vie des habitants des villes surpeuplées.
En 2016, 17 de ses projets dans 7 pays différents ont été enregistrés sur la liste du patrimoine mondiale de l'UNESCO.
Tout au long de sa vie, Le Corbusier voyage pour acquérir de nouvelles connaissances et de nouvelles techniques ; les pays visités seront sources d'inspiration pour ses œuvres.
Il est né à Chaux de Fonds dans une petite ville du canton francophone de Neuchâtel qui est une ville industrielle spécialisée dans la fabrication de montres.
Il n'avait pas de formation académique formelle en architecture.
Attiré par les arts visuels, il entre à 15 ans à l'école municipale d'art de La Chaux de Fonds.
Puis il suit des cours supérieurs de décoration fondés par le peintre Charles l'Eplattenier.
Autodidacte en architecture, il se lance avec des commandes privées de maisons individuelles
En 1905, Le Corbusier et deux autres élèves sous la direction de René Chapallaz conçoivent et construisent leur première maison.
La VILLA FALLET, pour un graveur Louis Fallet, est un succès. Deux autres maisons similaires seront aussi construites dans le même quartier.
En 1912, Le Corbusier construit sa 1ère maison en tant qu'architecte indépendant pour ses parents dans sa ville natale : La Villa Jeanneret-Perret (dite Maison blanche)
En 1914 avec l'ingénieur Max Dubois, il entreprend une étude sérieuse sur l'utilisation du béton armé comme matériaux de construction.
Il crée en 1914-1915, un modèle proposant un plan d'étage ouvert composé de 3 dalles de béton soutenues par 6 colonnes minces en béton armé, avec un escalier donnant accès à chaque niveau d'un côté du plan d'étage. Ce système a été conçu pour fournir un grand nombre de résidences temporaires après la 1ère guerre mondiale ne produisant que des dalles, colonnes et escaliers, les résidents pouvaient construire les murs extérieurs avec les matériaux qui entouraient le site.
En 1916, il reçoit une importante commande d'une villa pour un horloger suisse SCHWOB : On lui accorde un gros budget et la liberté de concevoir la maison et la décoration. Les grandes ambitions de Le Corbusier entrent en conflit avec les idées et le budget de son client SCHWOB qui va devant le Tribunal et refuse l'accès au site et le droit de prétendre à Le Corbusier d'en être l'architecte.
Mais Le Corbusier est très fier de sa maison et reproduit les images de celle-ci dans de nombreux livres.
En 1917, Le Corbusier s'installe définitivement à Paris et ouvre son propre cabinet d'architecte avec son cousin.
C'est à cette époque qu'il rencontre le peintre cubiste OZENFANT qui l'encourage à peindre.
Ils fondent ensemble un nouveau mouvement, le purisme, dont la plaquette Après le cubisme (1918) est le manifeste
Sa 1er grande œuvre est construite pour l'exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925, évènement qui a donné son nom à l'ART DECO.
Sur une parcelles boisée où les exposant ne pouvaient pas abattre d'arbres, Le Corbusier a construit son pavillon avec un arbre au centre, sortant par un trou dans le toit. C'était une boîte blanche avec une terrasse intérieure et des fenêtres carrées en verres. Les principaux organisateurs étaient furieux de son audace et on construit une clôture pour cacher l'œuvre. Le Corbusier a fait appel au ministère des Beaux-Arts qui a ordonné la destruction de la clôture.
Grâce à cet œuvre et ses écrits, il reçoit la commande d'une douzaine de résidences à Paris et la région parisienne qui exprime son style puriste.
La Maison La Roche Albert Jeanneret en est le meilleur exemple et abrite aujourd'hui la fondation Le Corbusier
Son œuvre la plus célèbre, la villa Savoye, se situe à Poissy ; celle-ci résume les 5 points de son architecture
Les cinq points de l'architecture moderne sont formulés en 1927 par Le Corbusier et son cousin Pierre Jeanneret. Ils résument leurs idées architecturales mises en œuvre au cours des années précédentes.
1- les pilotis (le rez-de-chaussée est transformé en un espace dégagé destiné aux circulations, les locaux obscurs et humides sont supprimés, le jardin passe sous le bâtiment et sur le bâtiment) ;
2- le toit-terrasse (le toit traditionnel en pente est abandonné, le toit-terrasse est ainsi accessible et peut servir de solarium, de terrain de sport ou de piscine, de jardin) ;
3- le plan libre (la suppression des murs et refends porteurs autorisée par les structures de type poteaux-dalles en acier ou en béton armé libère l'espace, le découpage est rendu indépendant de la structure) ;
4- la fenêtre en bandeau (aussi rendue possible par les structures poteaux-dalles qui enlèvent la contrainte des linteaux) ;
5- la façade libre (poteaux en retrait des façades, plancher en porte-à-faux, la façade devient une peau mince de murs légers et de baies placées indépendamment de la structure).
Un sixième point existe : la suppression de la corniche. Celui-ci est moins important, car il fait plutôt référence à de l'esthétisme.
Le Modulor (contraction de « module » et « nombre d'or »), notion architecturale inventée et mise au point en 1945 par Le Corbusier pour adapter les proportions de ses unités d'habitation à la morphologie humaine.
L'unité d'habitation est le nom donné au principe moderne de bâtiments d'habitation qui a servi de modèle à plusieurs cités, dont la première est construite à Marseille entre 1945 et 1952.
Elle est connue sous le nom de « Cité radieuse » ou « la maison du fada ».
Ce bâtiment compte 337 appartements de 23 types différents séparés par des « rues intérieures », le tout posé sur pilotis. Le bâtiment comprend aussi des boutiques, des équipements sportifs, médicaux, scolaires, et un hôtel de 21 chambres. Le toit est conçu comme une terrasse commune avec une école maternelle, un gymnase, une piste d'athlétisme, un petit bassin pour enfants et un auditorium en plein air.
Le Corbusier définit le logis comme le contenant « d'une famille » .
Le Corbusier est Athée mais convaincu que l'architecture pouvait créer un environnement sacré et spirituel.
« En construisant cette chapelle j'ai voulu créer un lieu de silence, de paix, de prière, de joie intérieure. Le sentiment du sacré a animé notre effort. Certaines choses sont sacrées, d'autres non, qu'elles soit religieuses ou non »
Le couvent de La Tourette, construit entre 1953 et 1960 à Éveux, près de Lyon, est la dernière grande œuvre de Le Corbusier en France.
Au milieu du siècle dernier, les dominicains de la Province de Lyon avaient dans la région de Chambéry leur centre d'études destiné à la formation des jeunes dominicains. Ils décidèrent de se rapprocher de Lyon.
C'est en 1959 que les frères occupent les lieux et Jusqu'en 1970, le couvent, peuplé de 75 frères, n'est pas ouvert aux visiteurs. Après 1970, le couvent deviendra un lieu d'accueil.
Vous pouvez aujourd'hui visiter ce monument.
Le couvent a été classé Monument Historique en 1979, et le cimetière des frères a été inclus dans le classement en 2011.
La construction ne sera réalisée que 5 ans après sa mort et est la conclusion d'un site englobant une unité d'habitation, un stade et une maison de la culture ; l'église restera longtemps inachevée avant d'être terminée dans les années 1990. La caractéristique de ce bâtiment : la tour inclinée en béton qui couvre tout l'intérieur
Le Corbusier reçu un grand nombre de commandes très diverses; voici quelques exemples :
– L'immeuble Clarté, aussi appelé maison de verre, situé à Genève en Suisse. Le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
– La Cité de refuge, immeuble situé dans le 13ᵉ arrondissement de Paris. Depuis sa construction en 1933, c'est un établissement de l'Armée du salut destiné à l'accueil, à l'hébergement et à la réinsertion sociale
– Un abri flottant pour les sans-abris de l'armée du salut sur la rive gauche de la Seine, pont d'Austerlitz.
Classée monument historique depuis 2008 qui a coulé le samedi 10 février 2018, en raison d'une avarie.
– Chandigarh, internationalement connue pour son urbanisme, est une ville construite après l'indépendance de l'Inde en 1947.
Le plan de la ville a été élaboré par Le Corbusier à partir d'un plan précédent d'Albert Mayer.
La ville est divisée en plusieurs secteurs ; Le Corbusier a élaboré un système de circulation sophistiqué, hiérarchisant sept niveaux de circulation dans la ville pour fluidifier le trafic et préserver les zones d'habitation de ces nuisances. C'est l'une des rares villes indiennes où il est encore facile de circuler. On peut également traverser la ville en empruntant que des jardins.
Le Corbusier couple l'organisation de l'espace à l'utilisation de couleurs:
vert : adapter l'architecture à son environnement, garder un contact permanent avec la nature,
jaune : une architecture évoluant avec la lumière,
bleu : un contact permanent avec l'espace,
rouge : l'Homme est le moteur de sa création.
Ce sont ces couleurs primaires que l'on retrouve sur ses façades.
Sources
www.couventdelatourette.fr
www.sites-le-corbusier.org/fr/biographie
fondarch.lu/le-corbusier-sa-vie-et-son-oeuvre
sitelecorbusier.com/le-corbusier-architecte
fr.wikipedia.org/wiki/Cit%C3%A9_radieuse_de_Marseille
fr.wikipedia.org/wiki/Le_Corbusier
Le 15/02/2024
Le château de Boisfranc, majestueusement niché dans un écrin de verdure, incarne l'élégance et l'histoire à travers ses imposantes tours et ses façades imposantes. Situé au cœur de la campagne, ce joyau architectural offre un témoignage remarquable du passé, invitant les visiteurs à plonger dans une époque révolue. Que ce soit pour une visite guidée à travers ses salles richement décorées ou pour une simple contemplation depuis l'extérieur, le château de Boisfranc promet une expérience envoûtante et empreinte de mystère.
Au coeur du Beaujolais, le village de Jarnioux se différencie par son château aux origines médiévales, son viaduc et ses paysages viticoles.
Véritable havre de paix, Jarnioux compte de nombreuses maisons anciennes aux pierres dorées et des bâtiments emblématiques : une église du XIXè siècle, la chapelle Sainte Catherine, le château de Boisfranc, le domaine de la Garde et son monumental portail…
Proche de Lyon, le village de Jarnioux est à la fois vivant et apaisant !
Au cœur du pays Pierres Dorées se situe le château de Boisfranc, construction Napoléon III de caractère avec son parc aux arbres centenaires : Il se compose de 20 pièces, soit 900m2 et un terrain de 11 855m2 !
Construit dans les années 1860 par M. Auguste Guinon, riche industriel ayant fait fortune dans la teinture de soie à l'époque de la soierie lyonnaise. Conseiller municipal de Ville-sur-Jarnioux, il achète vingt hectares de terrains communaux, entre 1856 et 1858, pour y faire bâtir le château de Bois Franc, où il résidera à partir de 1864.
Devenu maire, il érige Jarnioux en commune en 1869, et fait construire l'école, le lavoir et la mairie.
La salle à manger est en boiserie peinte de stuc de bois.
Le grand hall central, orné de stuc de marbre et un grand escalier en pierre blanche se divise en deux.
Dominant la vallée de la Saône, le parc dessiné à l'Anglaise, est planté de nombreux arbres : pins, séquoias, cèdre du Liban, araucarias, magnolias, frênes, tilleuls et marronniers.
À la fin du XIXe siècle, la propriété de Bois Franc est vendue à une école privée de garçons qui transforme les deux annexes en salles de classes et ateliers. Le château servant de réfectoire, salle d'études et dortoir. L'école ferme ses portes et la bâtisse est rachetée en 1906 par la famille Perrin-Doat, industriels grenoblois.
Grâce à la grande popularité du Beaujolais, dans les années 60, cette même famille fait prospérer le domaine et l'agrandit pour atteindre les 24 hectares de vignes.
Des réceptions privées sont organisées dans les années 1970 et permettent d'entretenir la propriété pendant plusieurs années.
Aujourd'hui, le château de Bois Franc ne demande qu'à retrouver son éclat d'autrefois…
Le 01/01/2024
Empruntez les ruelles et passages voûtés de ce charmant bourg des Monts d'Or, aux portes de Lyon. Ancienne seigneurie de l'Archevêque de Lyon, il recèle un riche passé historique du XVe au XVIe siècle. Admirez ses anciennes portes fortifiées, la maison à double encorbellement du XVe (Maison Henri Granjon), la porte sud de l'ancien fort du XVIe. Cheminant, apercevrez les anciens châteaux des grands bourgeois Lyonnais (Machy, Bellescize, Montluzin, Plantin).
Chasselay, la plus vaste des communes du massif, se partage en deux territoires : le domaine de la vigne et des vergers sur les coteaux.
Au-dessus, les bois épais laissent couler cinq ruisseaux vers l'Azergues et vers la Saône. Dans la plaine se mélangent sables, lœss et alluvions modernes donnant prairies et bonnes terres labourables. La culture est très abondante dans cette région.
Certaines cultures fruitières et maraîchères, notamment celle du maïs, résistent encore !
Ancien fief de la seigneurie de Chasselay, cette maison forte appartenait au XIVème siècle à Henri du Plantin.
Ce château a connu de nombreux propriétaires au fil des siècles. De 1656 à 1771, il a appartenu à de puissants seigneurs lyonnais : Masso de la ferrière et Bertrand de Polverel. C'est en 1890 que la famille Gautier l'a acquis et le conserva presque un siècle.
On accède à la propriété par une allée rectiligne pavée de têtes de chat et bordée de marronniers. On distingue sur sa façade principale nord des corniches à rosaces, baies à médaillons, cuirs et rinceaux néo-renaissance et à l'angle nord-ouest, une poivrière.
Dans la seconde moitié du XIXème siècle, Charles-Antoine Lacombe a créé deux étangs sur la retenu du ruisseau du Plantin dont le second étang existe toujours dans le square A. Gautier. Autrefois, ils servaient de déversoir au moulin.
De nos jours, le château à été divisé en appartements. Il ne se visite pas !
L'église
Château de Machy.
Château de Montluzin.
Château de Bellescize.
Maisons à encorbellement
Laissez-vous tenter par une cuisine traditionnelle, moderne et raffinée au Restaurant Guy Lassausaie – 2 étoiles au Guide Michelin !
Lorsque, en 1984 Guy Lassausaie, Meilleur Ouvrier de France, reprend le restaurant fondé par son arrière-grand-père, il incarne la quatrième génération aux fourneaux de l'ancien relais de poste de Chasselay.
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